Le monde de Milo, c’est une série d’album, le premier et deuxième tome sont sorties en 2013 et le tome 9 est sorti en février 2021.

C’est pour tous publics, et s’adresse surtout à des enfants à partir de 7 ou 8 ans. Pour moi, c’est du Fantastic on pourrait dire un peu de l’héroic fantasy donc ça ne plaira pas à tout le monde, et du coup c’est un peu entortillé parfois dans l’histoire. Certains pourraient trouver l’histoire compliqué mais si on aime le Fantastic ça passe crème. 😉

La première chose qui m’a attiré dans le Monde de Milo c’est le dessin et le personnage et puis l’histoire ne m’a plus lâché. J’étais accrochée comme un poisson qui a mordu à l’hameçon… 😉

Parlons d’abord du dessin, du trait. Pour moi ce sont comme des photos dessinées, il y a toujours un premier plan excellement cadré, l’œil tombe direct dessus, c’est la première chose que l’on voit et ensuite on visite l’arrière-plan. Et l’arrière-plan est vraiment fourni tout y est bien représenté, je veux dire par là que l’on peut vraiment passer du temps sur chacune des cases pour en dévoiler chaque recoin. J’adore cela dans une bande dessinée car je sais que je vais ainsi pouvoir la relire plusieurs fois et à chaque fois passer du temps à en révéler chaque recoin.

Les planches se transforment en tableau au détour d’une page. C’est-à-dire que vous avez un tableau dessiné qui prend le quart de la page et par-dessus les cadres de l’histoire sont comme posés pour donner l’histoire du tableau. Au début ils viennent doucement ces tableaux et puis ça va crescendo, il y en a de plus en plus et de plus en plus grands. Et l’apothéose c’est vers la fin du Tome 5, la fille des nuages. Là on sent que le dessinateur souhaite juste prendre son envol et ça n’en finit plus jusqu’au Tome 9.

L’histoire. Il faut bien sur avoir lu les tomes précédents pour bien suivre le déroulé des aventures de Milo et puis cela aide bien pour cerner les personnages. Donc, moi j’ai commencé par le Tome 1 et je ne me suis plus arrêté. 

D’abord, il y a Milo un petit garçon, qui vit seule surveillé par ses trois tantes et dont le père travaille beaucoup. Au début, j’ai pensé c’est quoi se père qui n’est jamais là et puis finalement je me suis dit que c’était voulu de la part du père pour que son fils vive ses aventures… parce que oui a un moment donné on réalise que ce que vit Milo, son père la en parti vécu. En partie, car après cela se corse.

Donc, il y a Milo, il y a Valia et il y a les trois tantes et cela commence ainsi avec ces personnages principaux, entourés d’un crapaud gourmand, d’un corbeau désagréable, d’une poisson magique, d’un village bizarre, et d’un méchant vraiment très méchant….

Il n’y a pas d’histoire a raconter puisque c’est un ensemble d’aventures qui arrivent à notre Milo, toujours accompagné par son amie Valia. Mais les personnages que l’on croise reviennent et certains vont je pense rester dans les tomes suivants.

Dans tous les cas, du Tome 1 au Tome 9, c’est me semble t il le conte d’un enfant qui se découvre et qui grandit. Milo va devoir ainsi accepter ses erreurs, comprendre que tout n’est pas que du jeu et surtout qu’il faut s’accepter avec ses défauts et ses craintes. Milo est un petit garçon humble et plein d’humour qui découvre qu’il a des responsabilités et qu’il va devoir non seulement les accepter mais surtout vivre avec les conséquences de ses actes.

Alors, j’ai vraiment bien adhéré jusqu’au tome 5, ou là un troisième personnage entre en scène dans le cours de l’histoire ce qui m’a un peu énervé mais bon c’est très personnel, vous comprendrez en le lisant. Et puis, c’est vrai le le Tome 7 devient un peu compliqué et là du coup je dirais que le personnage grandit et les lecteurs aussi grandissent. Ceux qui avaient 8 ans en 2013, pour le 1^er tome ont aujourd’hui peut être 16 ans et leurs attentes ont changé. Donc oui la série grandit avec son auditoire.

Et là le Tome 9 me questionne un peu dans le sens ou cela devient vraiment très recherché dans l’histoire mais quand même j’attends la suite avec impatience.