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Entre les Lignes De Yamashita Tomoko

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Entre les Lignes De Yamashita Tomoko

Entre les Lignes De Yamashita Tomoko

Yamashita Tomoko est une mangaka japonaise née le 9 mai 1981. Elle a commencé a publié ses dessins en 2000 et a gagné le prix Afternoon Shiki Sho en 2005, c’est un prix décerné par le magazine Monthly Afternoon qui récompense les jeunes mangakas.

Son plus gros succès, The night beyond the tricornered windows, l’histoire d’un jeune libraire qui a la capacitée de voir les fantômes, a été adaptée en série animée.

La série a été vendu a plusieurs millions d’exemplaires et traduites en plusieurs langues.

Entre les lignes sa nouvelle série est sortie en juillet 2021.

Nous en somme au tome 3 et bien sur j’ai lu les tomes précédents dont je vais vous parler.

 

Entre les lignes c’est une histoire de sentiments donc c’est me semble-t-il une série à aborder sur la longueur.

C’est l’histoire d’Asa, 15 ans, elle vient de perdre ses parents dans un accident de voiture. Et c’est aussi l’histoire de Makio, 35 ans, qui vient de perdre sa sœur ainée dans cet accident de voiture.

C’est deux-là, vont se retrouver et devoir vivre ensemble. L’une se retrouve face à la solitude et l’autre aime à vivre dans la solitude. Asa est une enfant que l’on découvre, on ne sait pas vraiment comment elle était avant, juste qu’elle n’était pas timide. Makio, la tante, c’est plus facile de la connaitre, elle est écrivaine, c’est une solitaire qui aime à vivre seule, elle est un peu asociale, un peu ours. Elle est d’une nonchalante gentillesse pour sa nièce qu’elle décide d’accueillir et donc d’élever à plein temps.

On découvre un appartement japonais, petits voir étroits dans lequel elles vont devoir cohabiter et cela se fait simplement tranquillement sans éclats.

Elles ne se ressemblent pas mais s’assemblent bien dans le quotidien.

Dans une bande dessinée, il y a le scenario et le dessin, dans Entre les lignes c’est selon moi, le scenario qui fait tout, mais il ne serait rien sans ce dessin beau par sa simplicité.

Il n’y a pas de fioritures dans les cases juste le strict nécessaire pour faire ressortir l’importance des expressions des personnages.

Là, c’est la table au centre de la case et nos deux personnages qui se font face, cette image en fait ressortir leurs solitudes mais aussi leurs liens profonds dans le drame qui les touche.

Au fil de l’histoire on découvre une gamine qui semble plus adulte encore que sa tante de 20 ans son ainée. Et l’on découvre une adulte renfermée mais inspirante en conseil pour l’enfant qu’elle élève.

Chez Makio tout est nonchalance dans les mots comme dans les gestes mais à chaque fois ces mots ou ces gestes tombent juste dans le cœur de la petite Asa.

C’est une série paisible sans grands éclats qui parle de la capacité d’adaptation, d’amour et de don de soi. Makio la tante fait abstraction de toutes ses habitudes et de son vivre seule pour accueillir et essayer d’aimer cette enfant qu’elle ne connaissait pas vraiment. Elle n’est pas certaine de pouvoir l’aimer, elle lui dit et cette franchise peut sembler gênante mais dans ses paroles et dans sa manière de lui exprimer on sent que de toute façon oui, elle l’aime déjà.

Car dans cette inquiétude de ne pas savoir donner de l’amour, il y a déjà beaucoup d’amour qui s’exprime. Et ce sont des petits gestes, des silences, des regards et toutes ces petites attentions qui vont permettre à cette tante un peu revêche d’exprimer tout l’amour et l’attention qu’elle peut donner.

C’est une très belle histoire qui m’a touché, ce manga s’adresse à tous les âges.

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